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La journée des adhérents

Elle a eu lieu le samedi 29 septembre 2018


MATIN
TOUR DE TABLE PRESENTATION

PRESENTATION PAR PIERRE-YVES DE LA JOURNEE ET DE CE TEMPS DE CONVIVIALITE ANNUEL
Un grand merci à Irène pour son accueil comme toujours chaleureux et l’organisation du bon repas du midi.

HISTORIQUE DE L’ASSOCIATION
Créée en 1987 par Dominique Le Doujet et Nicole Launat, l’origine de cette association est un premier groupe de travail puis un premier séminaire sur « Démence et thérapies ? ». Des groupes de travail se sont progressivement créés et alimentent les thèmes des séminaires. L’association est restée longtemps rennaise. Progressivement elle a pris de l’ampleur, avec successivement deux objecteurs de conscience, un premier emploi jeune, puis l’embauche de Peggy. Des antennes de l’association se sont progressivement créées. Face à ce développement, il devient aujourd’hui important de penser les moyens de communication et de travail à distance.

Dans l’ordre d’apparition, les antennes :
1. Rennaise
2. Côte d’Emeraude début de la création d’antennes
3. Centre Bretagne à Pontivy
4. Nantes et Pays de Loire
5. Nord Finistère antenne du bout du monde
6. Alençon-Le Mans qui n’a pas encore de nom !
L’idée est de créer des groupes de travail pour transmettre, produire quelque chose, qu’il y ait une trace pour nourrir notre réflexion professionnelle. L’engagement dans la production demande de l’implication, soutenue par le siège de Rennes en terme logistique, humain, technique.
La présence de Peggy permet d’aider les antennes grâce à l’expérience acquise avec le siège de Rennes. Les séminaires et l’expérience des autres antennes permettent aussi de mettre en évidence ce que chacun veut travailler. Ce qui enrichit la réflexion collective.


CREER UNE ANTENNE
Il est aussi évoqué que de former une antenne demande du temps, de se connaitre, d’avoir envie d’être ensemble pour que le groupe se forme, se constitue. L’essentiel est d’aller à son rythme et de se faire plaisir, en prenant conscience que dans cet espace, pour garder de la mobilisation, de la méthodologie et de la rigueur sont nécessaires.
Les antennes expriment le besoin d’avoir l’expertise des membres expérimentés de l’association, en participant à des temps ponctuellement sur des réunions ou des journées de travail.
Le constat est fait que la convivialité est un des moteurs de l’association.

POINT SUR LES DIFFERENTES ANTENNES
RENNES
Actuellement il y a moins de groupes de travail et ils sont plutôt dans une logique de mise en œuvre de séminaires. Groupes de travail et groupes organisation des séminaires sont depuis quelques temps assimilés. L’organisation montre que le thème choisi fait groupe de travail en vue de réaliser les colloques.
Un autre point évoqué est l’adaptation de l’association aux nouvelles normes des centres de formations. Les questions pointées sont :
• La mise en place d’un questionnaire pour connaitre les besoins des antennes en termes de formation.
• La validation DataDock de l’association. Comment nos séminaires peuvent être considérés comme des formations ? Cela semble passer pour DataDock mais sera plus compliqué en 2020 avec une nouvelle loi plus restrictive pour le remboursement des participants par les OPCA.
• En quoi l’association forme ses formateurs ?
• Comment communiquer sur les modalités pour être dans le format formation. Un livret guide a été construit à cet effet… Il est pensé comment accompagner les formateurs dans cette transition, à partir par exemple de cas concret. Ex : pour le colloque de Nantes, la manière dont c’est formulé ne permet pas de rentrer dans le cadre de la formation.
OBJECTIF : Apprendre à reformuler DANS LE CADRE IMPARTI pour que cela soit reconnu comme formation.
L’association peut, le cas échéant, prendre en charge des journées ou colloques pour les adhérents si un retour est ensuite fait à l’association (par un écrit dans le bulletin par exemple) ou que cela serve pour la création des colloques internes.
Il est rappelé :
• Les séminaires font vivre l’association.
• Le rythme des séminaires et colloques (certains tous les 3 ans : Psychologue en gérontologie ou les Rencontres de psychogérontologie clinique + chaque année un ou deux colloques portés par le siège ou les antennes).
• Nous avons édité 46 actes.
• Bien penser à valoriser son temps de bénévolat lors des rencontres de travail : fiche de présence, temps passé à l’écriture des CR, des actes, organisation pratique….
• Les groupes d’analyse des pratiques peuvent aussi être précurseurs des groupes de travail.

Constat :
Dans les établissements sont apparus les groupes d’analyse des pratiques. Quid de la place des psychologues ? De groupes d’analyse pour les psychologues ? Quand l’institution dysfonctionne, le psychologue est souvent au centre et pris à partie. La place du psychologue en institution est questionnée. Comment les psychologues peuvent créer des espaces d’analyse des pratiques, de supervisions en dehors des supervisions transversales pluridisciplinaires pour permettre leur travail clinique.
Le psychologue est entre le marteau et l’enclume… la question de sa place est remise en débat avec le développement des professions du secteur médico-social.

Les groupes
Démence et psychanalyse lacanienne
Ils sont souvent 5-6 présents sur 10. Il est convenu de leur demander ce qu’ils pensent produire à partir du travail de leur groupe.

Le groupe PASA :
Ils ne sont plus que trois actuellement dans ce groupe.

Analyse des pratiques :
➢ Groupe du lundi : beaucoup sont dans le libéral et il ne fonctionne plus vraiment depuis le départ de Dominique. Question soulevée : aller vers une analyse des pratiques libérale puisqu’essentiellement ce sont des libéraux ?
L’animateur de ces temps était bénévole jusqu’à présent. La question de la rémunération est évoquée
➢ Le groupe d’analyse des pratiques du mardi 18 : 30, une fois par mois, animé par Pierre-Yves, fonctionne très bien.

ANTENNE DU BOUT DU MONDE :
Thématique actuelle de l’antenne « Le thérapeutique en institution »
Comme il n’y a, dans ce groupe, pas que des psychologues, le thème s’est élargi, en fonction de la place où l’on est. Qu’est-ce qui fait thérapeutique ? Une enquête est à construire pour faire un état des lieux, restituer l’analyse sous la forme d’une journée, pour confronter et dégager des axes de travail. Comment on parle de son métier ? Surface projective de l’autre sur le métier de psychologue, de thérapeute.

ANTENNE CÖTE D’EMERAUDE :
Travail sur un futur colloque sur la transmission :
➢ La question de la mémoire collective autour des guerres et particulièrement celle d’Algérie
➢ Et cuisine… à un certain âge on a besoin de transmettre. Quels supports, récit de vie, récit de soi, comment on le perçoit
➢ Mémoire collective, place des objets, toute une histoire… qu’est-ce qui est parlé autour ?
➢ Les failles de la transmission, les non-dits…
➢ Les écrits
➢ Le transgénérationnel

APRES-MIDI
PERSPECTIVES
• Colloque en novembre 2019 pour l’antenne de la côte d’émeraude sur la transmission. Pour l’exercice, nous allons expérimenter le format formation des organismes agréé par le datadock.
o Repérer dans nos réseaux des interventions autour de cette thématique : artistes, proposition de projets EMCB avec les stagiaires en formation d’art-thérapeute et d’animateur à médiation artistique
• Sur le colloque des complémentarités, proposition de Nathalie Beylot-Layens de remplacer si besoin l’intervenante qui s’est désistée, autour de « une place pour chacun… face à la maladie ».
• Colloque en juin 2019 : l’EHPAD hors les murs
o L’Ehpad vu du domicile et le domicile vu de l’Ehpad.
o Regards croisés des représentations
o Quelles transmissions entre le travail au domicile et l’Ehpad ?
o Quelles transitions ? (Foyer d’hébergement, ehpad… Et puis...)
o Des perspectives à repenser
• Habitat alternatif (trop récent, encore pas assez de retour, attendre 2 ou 3 ans)
• Famille d’accueil, réflexion à mener avec le conseil départemental…
o Penser à inviter les personnes, les aidants
o Colloque pour tout public
• Quelle évolution pour l’association :
o Est évoqué de créer un poste de chargé de missions à mi-temps sur 6 mois et de faire un bilan, pour voir si l’association a une capacité de développement.
o Le DLA, face à de nouveaux enjeux et besoins, est à envisager qui nous permettrait d’opérer les changements nécessaires et de faire des choix stratégiques sur le fonctionnement et la gouvernance.
o Organisme de formation : un groupe s’est mis en place et a remis un document pour que chacun d’entre nous puisse en faire un retour.